lundi 27 février 2012

Lyon-PSG, et les autres

Salut à tous !

Ce week-end on a eu droit au même genre de journée qu'il y a deux semaines, lorsqu'un match avait à lui tout seul sauvé la moyennE de buts par matches. A l'époque, Lille et Bordeaux avaient sacrifié leurs chiffres défensifs et le moral de leurs gardiens de buts pour nous offrir un superbe spectacle (4-5), en inscrivant 9 des 22 buts de la journée. Cette fois, Lyon et le PSG ont fait un tout petit peu moins bien : 8 sur 22, également (4-4).

Guillaume Hoarau, ressuscité après deux années compliquées, en a profité pour quadrupler ses statistiques décisives : d'un but, il est passé à trois plus une passe décisive. Et ce en seulement 269 minutes de jeu, soit un but toutes les 89 minutes, le deuxième meilleur ratio derrière... Kevin Bérigaud (23 ans, Evian-T-G), auteur d'un doublé contre Nancy (2-0), et qui est également passé à trois buts en l'espace de 174 minutes, soit un peu plus d'un but par heures ! Pourtant, c'est loin d'être un buteur à la base : 24 buts en deux saisons de National, six buts l'an dernier en Ligue 2... C'est le syndrome Steve Savidan, qui ne voyait pas ses stats baisser, et même augmenter, malgré le changement de division, qui a également touché Olivier Giroud ou Brice Jovial ces dernières années.

Pour en revenir au Lyon-PSG qui, lui non plus, n'a pas trouvé de nom en o ridicule (capitalo ?), on note également que Bafé Gomis a assuré sa sixième saison consécutive à au moins 10 buts en Ligue 1 (son score lors des trois dernières saisons !), et son 4e but en 6 matches contre le PSG avec Lyon (il n'avait jamais marqué contre le club de la capitale avec les Verts, en 7 tentatives !), que Lisandro Lopez, lui, a marqué pour la première fois pour le même club, ou que Bastos, en plus de marquer un but exceptionnel, a adressé sa 7e passe décisive dans le jeu et rejoint ainsi Olivier Giroud, derrière Jérémy Ménez (8), qui a effectué sa première passe décisive... sur coup de pied arrêté. Par ailleurs, un score à 8 buts ou plus n'est pas si rare cette saison, puisque c'est le cinquième, avec un 6-2, un 5-4, un 5-3 et déjà deux 4-4, le premier étant l’œuvre de Lille (déjà) et Nice, à la fin de l'année dernière... L'an passé, il y en avait eu... un, un 6-3 (Lille-Lorient) !

Sinon, Montpellier a confirmé face à Bordeaux, avec qui il partageait les meilleures stats en 2012, ses chiffres exceptionnels à domicile, puisque le nouveau leader de Ligue 1 avec désormais un point d'avance (je l'avais dit !) n'a perdu que cinq points à la Mosson, sur 39 possibles (1 nul, 1 défaite, contre Paris), que le PSG a abandonné sa première place au classement des défenses à Brest (22), Marseille et Toulouse (23), qui ont à eux trois encaissé un seul but ce week-end, celui lors du match entre les deux premiers nommés, et qu'Auxerre ont Lille ont signé leur 10e match nul cette saison, soit le deuxième pire (ou meilleur) total derrière les 14 de Brest. D'ailleurs, si on revenait à la victoire à deux points (tellement plus équilibrée et logique, qui ne sanctionnerait pas le 4-4 entre Lyon et Paris de l'équivalent d'un tiers de victoire seulement), Montpellier et le PSG seraient à égalité (mais le MHSC serait devant au goal-average). Mais à part les trois places que gagnerait Marseille (9 nuls), le classement n'en serait pas réellement chamboulé, Lille restant 3e, mais avec seulement 3 points de retard, et Auxerre ne gagnant qu'une place.

Il est également intéressant de constater qu'Ajaccio, qui carbure depuis deux mois et notamment l'arrivée d'Eduardo (4 buts) cet hiver, compte désormais autant de points que Dijon, et seulement un de retard sur Caen, Evian et surtout Lorient, que des équipes qui n'ont pour l'instant que rarement été en danger de relégation... Les Corses sont cinquièmes des matches retours (11 points), avec un point pris de moins que le PSG, leur prochain adversaire, et un de plus que Lille, trois de plus que Marseille (qui compte toujours un match en retard) ou Rennes, et six de plus que Lyon !

Deuxième match sans but pour Olivier Giroud, une mésaventure qui lui était déjà arrivé quatre fois avant cela, la dernière fois mi décembre. Mais la pointe héraultaise a tellement d'avance qu'à part quelques triplés de Nene, Gomis, Gameiro ou Aubameyang (qui en a signé un cette semaine en match en retard contre Lorient, ses premiers buts à domicile), il peut encore se permettre de se reposer jusqu'en avril a priori. On a eu droit à pas mal de buts étrangers (50 %, contre 46 en temps normal), dont 5 africains, 5 sud-américains, et un seul européen, celui du... Turc de Rennes, Mevlut Erding. Par ailleurs, quatre des six petits buts à l'extérieur ont été marqués par le PSG, qui a également vu son premier joueur de plus de 31 ans marquer un but (Ceara). Pour une fois, les milieux se sont peu signalés (6 buts), contrairement aux défenseurs (4) et aux internationaux français (4, tous lors de Lyon-PSG !). Nene, lui, a inscrit son 7e penalty, record de la Ligue 1 cette année, le seul de cette journée. Le PSG reste leader au nombre de penalties obtenus ET transformés (8) devant Caen (6). Le Brésilien est également le seul meilleur buteur des matches retours, avec 5 buts, devant Eduardo, Roux et Aubameyang (4).

Lille avait pris la tête des équipes dans le dernier quart d'heure grâce à son succès tardif à Lorient la semaine dernière (0-1), place que le LOSC a perdu ce week-end en concédant le nul in extremis à Rennes (1-1). C'est donc Saint-Étienne le leader (+7) devant le PSG, qui a gagné son 6e point en fin de rencontre. Les Valenciennois Samassa et Cohade ont inscrit leurs troisièmes buts respectifs en fin de match, sur trois et quatre buts au total...

Voilà, sur ce je vous laisse avec mon équipe type décisive habituelle. Il n'y a qu'un Lyonnais et deux Parisiens, mais je rappelle la règle : d'abord le nombre de buts, puis de passes, puis le score de l'équipe du joueur. Mounier, notamment, devance ainsi Briand pour le poste de milieu offensif.



A très vite !

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